mardi 18 avril 2017

- Broco philosophe -

Le 4 avril, notre flamant rose national, déjà responsable du Throwback Thursday, décidait de tricher en rédigeant son Top Ten Tuesday et nous proposait de répondre en commentaires à une série de questions de son cru. Mais Broco, que rien ne peut arrêter en ce moment (on est toujours plein d'énergie lorsque l'on sort d'hibernation), a décidé de chausser ses lunettes et son air le plus sérieux pour y répondre sur ses propres terres.

Vous pouvez retrouver les questions de BettieRose sur cet article ainsi que ses propres réponses sur cet autre post. De plus, si l'envie vous prend d'aller plus loin, June y a aussi répondu ici.


Le lecteur-blogueur est-il un lecteur plus exigeant que les autres ?

De mon point de vue (lequel n'a absolument pas vertu de loi, bien sûr, je ne suis qu'un légume), oui pour la simple et bonne raison qu'en général, le lecteur qui décide d'ouvrir un blog est déjà un "gros" lecteur, quelqu'un qui aime beaucoup ce loisir, le pratique depuis longtemps et aime à partager autour de cette passion. Il a donc tendance à faire des recherches en amont, à comparer avec ses lectures précédentes et il n'hésite pas à créer son propre système de valeurs. J'insiste sur le "propre" qui, bien sûr, ne correspond pas forcément à celui du voisin. De plus, prendre le temps de réfléchir à ses lectures en écrivant des chroniques peut avoir un impact sur son propre ressenti. Par exemple, en terminant Criminal Loft, je ne savais pas spécialement si j'avais apprécié ou pas, mais au fur et à mesure de la rédaction de mon article, je me suis rendu compte que ce thriller m'avait laissé plus que mitigé... 


Peut-on parler de bons et de mauvais lecteurs ? Si oui, qu’est-ce qui justifie leur catégorisation ?

Bien sûr que non. C'est un jugement, une catégorisation, qui n'a absolument aucune valeur mais qui, proféré par certains imbéciles se croyant supérieurs, peut avoir une fâcheuse incidence sur ceux qui voudraient se lancer. Le terme "lecteur" s'applique dès lors que quelqu'un ouvre un roman, quel qu'il soit, une bd, un magazine, que sais-je encore. Il ne désigne que l'action de lire, pas le nombre ou le choix des lectures. Pour ceux qui aiment mettre les gens dans des petites cases, peut-être que parler de grands/petits lecteurs conviendrait mieux (même si "petit" sous-entend une infériorité, ce qui ne devrait pas être le cas ici).


Vraie ou fausse littérature ? Qu’en pensez-vous ?

Je n'en pense rien, je m'INSURGE ! Non, mais vraiment. J'ai fait des études de Lettres spécialité Littérature de Jeunesse, nous avions des cours avec des étudiants en Lettres plus "classiques" que, pour une meilleure compréhension ici, nous appellerons Littérature de vieillesse et, bon sang, certains se fichaient tellement de nous (et certains le font encore) qu'on ne pouvait que se demander s'il n'y avait pas une peur cachée là derrière. Faut-il être un auteur mort, français, barbu pour que nos écrits soient considérés comme de la "vraie" littérature ? Faut-il avoir un public âgé de plus de 50 ans, avec des poils aux oreilles pour ne pas être moqué ? RIDICULE (oui, ça m'énerve). 

On pourrait plutôt parler de "niveaux de lecture" par exemple. Certains ouvrages, c'est un fait, sont plus faciles à lire que d'autres (toujours selon mon jugement personnel, cela va sans dire), plus reposants, que ce soit dans le style et/ou dans son thème, mais faut-il pour autant en avoir honte ? Non. 1000 fois non. Personne ne mérite d'être jugé sur ses types de lecture ou sur son rythme, il y a tout de même plus important à faire, comme repasser ses chaussettes.


Lire "trop" est-il possible ?

J'imagine que oui, on peut bien être accro au jeu vidéo alors pourquoi pas à la lecture. Mais pour que ce "trop" existe, il faut tout de même que certains "symptômes" apparaissent, isolement social, perte des repères, etc. Mais, à mon humble avis, on a tous bien du chemin à faire avant d'en arriver là.


À lire à un rythme "effréné", ne causons-nous pas nous-mêmes des pannes de lecture ou la sensation de lassitude vis-à-vis d’un genre (par ex) ?

Pour ce qui est de mon propre cas (celui que je connais le mieux, soyons honnêtes), ça ne m'arrive jamais. Je varie facilement les lectures, histoire de ne pas me lasser d'un genre ou d'une thématique et aussi parce que c'est ce que j'aime faire, et je n'ai, pour l'instant, jamais eu à déplorer la moindre panne de lecture. Il arrive d'en avoir marre, d'avoir envie de faire autre chose mais ça ne dure jamais bien longtemps et j'ai toujours un bouquin sous le coude. Je n'ai pas l'impression non plus d'avoir un rythme "effréné", je lis beaucoup, certes, mais ça ne m'empêche pas de faire beaucoup d'autres choses comme regarder des films/séries, d'avoir une vie sociale très satisfaisante (toujours selon mes critères) et même de sortir de ma grotte quand j'en ai envie. Comme d'hab, ça varie selon les désirs, les besoins et la façon de vivre de chacun.


Lire beaucoup est-il un réel facteur d’isolement social ?

Encore une fois, ça dépend de ce que vous désirez comme vie sociale ! La mienne me convient très bien et même si je pourrais sortir plus, je n'en ai pas spécialement envie. Je suis une ourse. Et mon mec aussi. Donc on est généralement très bien dans notre grotte, même si ça ne nous empêche pas de sortir de temps en temps, chercher bonheur ailleurs. Peut-être que mon mode de vie donne cette impression de l'extérieur, mais je le vis bien. J'imagine que problème il y a, quand le lecteur en question commence à mal vivre son isolement ?


Qu’attendez-vous d’une rencontre avec un(e) auteur(e) ?

Ma foi, pas grand-chose. J'ai toujours bien dissocié la personne auteur et le livre. Du coup, même si je suis parfois ravie de rencontrer certains auteurs et/ou de partager avec eux sur les réseaux sociaux, c'est quelque chose dont je pourrais tout à fait me passer. Mon côté brocoli/ours sans doute.


Pensez-vous que l’on puisse tirer du positif ou quelque chose à retenir de chaque lecture, même de celles qu’on n'a pas du tout aimées ? Et à l’inverse, peut-on adorer un livre qui pourtant ne nous apporte rien de particulier ?

Selon moi, tant qu'un livre vous procure un bon et agréable moment de détente, d'évasion, il a fait son travail. Après, c'est sûr que certains vont vous procurer des émotions beaucoup plus fortes (dans un sens ou dans l'autre) et tout ça va être beaucoup moins reposant. Il m'est déjà arrivé de finir ma lecture totalement énervée à cause des choix de l'auteur (ou par les actions des personnages, ce qui revient un peu au même, on est d'accord), mais au final, si vraiment je passe un moment pénible, j'arrête ma lecture et je passe à autre chose.

Ensuite, oui, sans doute que chaque lecture m'a apporté quelque chose de beaucoup moins tangible, des connaissances, un savoir, que j'ai accumulé sans même le vouloir/le savoir. Mais cet argument est valable pour tout, que ce soit culturel ou non. On peut tirer beaucoup d'une discussion avec quelqu'un par exemple, lorsque l'on sait écouter.


Chroniquer un livre qu’on n'a pas aimé : bonne idée ou inutile ? Peut-on tout dire ?

Pour moi, bonne idée, que ce soit pour soi-même (être capable de mettre des mots sur son ressenti) ou pour les autres ("courage, fuyez ce livre !" Ou leur donner envie de le découvrir par eux-mêmes, afin de se faire leur propre avis). Je fais partie de ceux qui pensent que oui, on peut tout dire, surtout que nous sommes ici dans notre propre espace, hein, mais il faut que ça reste courtois et respectueux du travail de chacun...

Bon après, je vous avoue que parfois, j'ai tellement l'impression qu'on s'est fichu de ma tête que l'envie de démolir n'est pas loin. Mais je suis civilisée et sympa, alors je reste sage et fulmine, toute seule dans mon coin.


Chroniquer un livre abandonné : pertinent ou mieux vaut s’abstenir ?

Il peut être pertinent d'expliquer pourquoi on l'a abandonné mais faire une chronique entière me parait difficile sans avoir lu l'intégralité du roman. Donc un court avis, peut-être ? Dans mon cas, soit je n'en parle du tout (probablement parce que je l'ai déjà oublié) ou je le dis juste en passant dans un C'est Lundi, en expliquant rapido mon petit souci.


J'espère que ce long pavé ne vous a pas trop déplu ! J'essayerais de refaire ce genre de choses à l'occasion, histoire qu'on réfléchisse un peu à nos pratiques, ça peut être sympa. Si vous avez des idées de thématiques ou des sujets qui vous questionnent ("Bonjour, je suis un sujet et je vous questionne !"), n'hésitez pas à me le dire en commentaires, j'essayerais de faire mon possible !

♥ ♥ Un grand MERCI à Bettie Rose pour ce questionnaire ! ♥ ♥

30 commentaires:

  1. Je suis globalement de ton avis sur tous ces points. J'ai déjà expérimenté le "lire trop" donc je sais que c'est possible, pas forcément à cause de l'isolement mais plutôt au point de vue du "bourrage de crâne", j'avais l'impression de ne plus pouvoir rien lire après.

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    1. Perso, si je lis "trop", c'est surtout mes yeux qui se plaignent :D Du coup, je fais autre chose et ensuite, ça va mieux. De toute façon, on ne peut pas lire 24h/24, bonjour la fatigue sinon. Je comprends tout à fait ce que tu veux dire mais ça m'arrive assez rarement, je fais facilement plusieurs activités à la suite et je ne veux pas payer un "forçage" de lecture par une bonne grosse migraine oculaire le lendemain ! :)

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  2. Très intéressant :) Je rejoins ton avis sur tous les points, et surtout j'applaudis ta réponse sur les "vraies/fausses" littérature \o/

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    1. Merci merci ! C'est hallucinant d'entendre ce genre de choses de la même bouche qui va ensuite dire, d'un air désolé, "mais les gens ne lisent plus de nos jours, quelle tristesse..." Mais boudiou ! Soyons logique, que diable ! (et le pire, c'est que ces gens vont souvent devenir prof...)

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  3. Commentaire n°1 :

    1) Exigeants nous sommes ? Oui d'accord avec toi, on est forcément plus exigeant que ceux qui ne tiennent pas de blog ou qui n'écrivent (intellectualisent ?) pas leurs impressions tous les jours. Bon après même avant d'avoir un blog, j'étais hyper exigeante. Limite je me suis radoucie avec les années et la pratique du blog qui m'a fait découvrir pleins d'autres nouveaux horizons.

    2) No comment. ÇA N'EXISTE PAS.

    3) No comment bis. Bon si je vais développer. Moi j'ai été dans un Master hybride où après une formation Lettres modernes traditionnelle en Licence, j'suis tombée dans un Master pro édition littérature jeunesse (en gros) (littérature jeunesse dont j'avais rien à carrer pour être honnête mais c'était le seule master pro proposé dans ma fac). Et oui comme toi, je connais ce regard un peu perché sur les a priori de la "bonne" littérature. En fait je l'ai eu moi-même pendant très longtemps jusqu'à ce que j'intègre ce master. Le problème c'est que quand on est plongé dans l'étude des Sartre, Hugo, Zola, Montaigne, Camus, Duras et j'en passe, il est bien difficile d'en sortir pour lire des choses plus "divertissantes". J'ai mis un temps fou avant de rouvrir un livre jeunesse par exemple, même de Fantasy, genre que j'avais complètement abandonné à mon entrée en Fac, parce que bon ça le fait moyen dans les couloirs à côté de ceux qui lisent avec délectation "Fictions" de Borges. Enfin bref, tout ça pour dire, que la question de la vraie/fausse littérature NE DOIT PAS se poser. Ça n'existe pas la fausse littérature, un point c'est tout.

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    1. 1) Je ne vois pas comme exigeante, vraiment, surtout parce que je suis plutôt bon public, que ce soit en litt ou en ciné/série, généralement, j'accepte plus ou moins tout ce que l'auteur (ou autre) veut me faire croire. Mais après, comme on lit beaucoup, on ne peut pas être dans le "WOUAH" tout le temps, et heureusement, ce serait crevant !

      2) On est d'accord :p

      3) En fait, j'ai toujours lu plus ou moins ce que je voulais donc, en fait, j'm'en fiche de ce qu'on pense de mes lectures, du moment qu'elles me divertissent MOI. Je peux autant m'amuser avec un Zola qu'avec de la fantasy, ça doit être mon côté bon public ^^. Et puis, j'ai connu ce mépris assez tôt, même à 12 ans quand je disais que mon auteur préféré était Stephen King. Ça s'est un peu calmé mais fallait voir les adultes renifler de mépris...

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    2. Moi j'étais une complexée de la vie avec les livres, à la fac, dans la famille, où on ne jurait que par la Grande Littérature. Du coup Mimine, elle osait pas avouer ses véritables penchants... x)

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    3. Hihi c'est toujours comme ça avec ça avec les vices, on ose pas les montrer ;)

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  4. Commentaire n°2

    4) Lire trop ? J'avoue je me suis jamais posée la question. Est-ce qu'on respire trop ? Non. Jamais assez à vrai dire. (ouh Mimine poètesse...)

    5) Ah ça des pannes j'en ai eu. Vu que je suis une lectrice bi-polaire, je vais avoir des frénésies/fringales de lecture pendant une semaine pour arrêter quasi complètement la semaine suivante. Je me cause parfois des pannes surtout après un gros gros coup de coeur à tel point qu'il m'ait difficile d'atterrir sur la terre ferme en commençant un nouveau livre. Exemple La Passe Miroir et ses relectures ont toujours précédé de sacrées pannes. Je redoute la lecture du tome 3 d'ailleurs pour ça.

    (Tu le sens que ça va être le commentaire le plus long de ta vie ? Hein ? XD)

    6) La lecture comme facteur d'isolement social, oui peut-être. De toute façon être lecteur comme nous le sommes c'est j'ai envie de dire un choix de vie aussi. Souvent mes amis me demandent comment je fais pour lire autant. Je leur réponds que je fais des choix. Si eux vont se promener au parc le dimanche (exemple lambda), moi je reste chez moi à bouquiner ce qui me rend absolument jouasse. Il m'est arrivé de refuser de sortir un soir ou un après-midi parce que l'idée de retrouver mon bouquin était ce qu'il y avait de mieux pour mon bien-être personnel. Comme tu le dis, l'isolement doit être un choix. Dès que cela devient quelque chose que l'on subit, là c'est pas hyper chouette. Je n'ai pas jamais aussi "mal" lu ou "mal aimé" lire que quand j'ai été obligée de lire pour me divertir, n'ayant rien d'autre à côté. Heureusement, ça ne m'est pas arrivée depuis un bon moment.

    7) J'me méfie des rencontres avec les auteurs. Déjà parce que je me sens TELLEMENT tarte devant eux et puis je ne sais jamais comment exprimer le fait que j'ai adoré leur bouquin tout en sachant que ce que je vais dire n'a rien d'original. Avoir des dédicaces c'est autre chose, j'aime avoir la sensation d'avoir leur patte quelque part. Celle de James Ellroy sur mon "Dahlia Noir" est mon petit précieux.

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    1. 4) Jolie formule ! J'approuve !

      5) En fait, j'ai du mal à comprendre le truc de la panne, si j'ai pas envie de lire, je lis pas, tu vois et ça me frustre pas outre mesure. Mais ça ne dure jamais longtemps, c'est peut-être pour ça...

      (oui oui je le sens bien xD)

      6) Oui voilà, ça doit être choisi. Vu de l'extérieur, ça fait peut-être taré parce que la plupart des gens préfèrent sortir boire une bière plutôt que rester chez eux (même pour faire autre chose que lire d'ailleurs) mais bon, on est pas tous fait pareil. Et heureusement ! Et ça m'arrive aussi de sortir et de regretter de ne pas être dans mon lit avec mon bouquin, surtout en hiver, quand j'hiberne xD

      7) Mon ressenti EXACTEMENT ! Je me sens tout con, à ne pas savoir quoi dire à part "j'ai beaucoup aimé votre bouquin. Voilà. Mon prénom, c'est Valentine..." Après, j'aime bien avoir une petite dédicace, c'est sûr mais juste un petit mot, c'est pas encore mon plus gros kiffe (ce que je préfère, c'est un beau dessin, par un illustrateur, là j'ai l'impression d'avoir vraiment quelque chose de rare ^^)

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  5. Commentaire n°3

    8) Alors je suis absolument persuadée que toute lecture est utile, même celles qu'on a pas aimé. Sachant que mon ambition personnelle est de devenir Wikipédia à moi toute seule (pour briller devant les copains/copines)(complexe de celle qui a toujours été nulle et inculte à l'école jusqu'à la fac), j'aime beaucoup engranger tout plein de connaissances, de la plus futile (savoir pourquoi les semelles de Louboutin sont rouge) à la plus inutilement utile (connaître l'ordre chronologique des rois de France depuis Charlemagne et comment Aliénor d'Aquitaine a été en même temps reine de France puis d'Angleterre. J'attends avec impatience le moment où je pourrais la placer celle-là). Et tout ça appris grâce aux romans que j'ai lu. Et puis il y a surtout l'apport personnel que cela apporte. On apprend à mieux se connaître soi-même, à s'analyser en voyant des personnages vivre des choses dures ou drôles. Même Twilight m'a appris des trucs : que je n'aimais définitivement pas les romances ado. Ni les vampires romantiques.

    9) Alors ça, chroniquer des livres qu'on a pas aimé, OUI. C'est utile ! Je ne comprends pas du tout les blogueurs(ses) qui refusent de donner leur avis quand il est négatif. A croire que sur leur blog tout est toujours génial et rempli de lectures épanouissantes. Et là je suis pas d'accord. De 1) c'est juste de l'honnêteté vis à vis de tes lecteurs, vis à vis de l'auteur aussi (même si parfois ça merdouille et qu'il n'apprécie pas ton avis)(bah désolée, faut s'attendre à la critique parfois aussi); de 2) connaître les goûts du blogueur, en bien et en mal, ça permet de mieux le connaître. Si on se retrouve avec les gens sur des lectures qu'on a aimé mutuellement, l'inverse est tout à fait possible. Je n'ai jamais autant échangé après un avis négatif. 3) Et puis merde ça fait partie du job aussi. 4) Je suis souvent très inspirée quand je travaille sur un avis négatif parce qu'il y a souvent matière à débattre. En respectant les règles élémentaires de la politesse envers l'auteur, bien sûr.

    10) Là ça dépend ça dépasse. J'ai une limite pour les livres abandonnés : si j'ai lu les 3/4 du livre ok je peux me permettre de le chroniquer. Sinon, c'est niet. Ça m'arrive très rarement de chroniquer un livre que j'ai abandonné, la raison est simple : si je n'ai pas eu envie ni la force de continuer c'est que je n'y ai trouvé vraiment aucun intérêt personnel, alors le chroniquer ça paraît difficile.

    Voilà j'ai tout fini !

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    1. 8) On a à peu près la même ambition ! D'ailleurs, mon monde a basculé quand les smartphones sont apparus avec recherche google possible et donc, accès à Wikipédia ALL ZE TIME !! Ya toujours un apport perso partout, même dans Twilight : se méfier des manipulateurs narcissiques et pervers (surtout s'ils ont envie de te bouffer).

      9) Ben bisounours power, nan ? Parce que oui, ça fait partie du job, on est d'accord. Comme je disais plus haut, personne n'est assez fort en sélection de lecture pour rester dans le "WOUAH" tout le temps. Ou alors c'est un X-Men, je ne sais pas. Et pareil, les avis négatifs m'inspirent aussi (et du coup, ça m'éclate à écrire ^^).

      10) Tout à fait pareil pour les livres abandonnés, généralement, je me suis un peu forcée pour continuer et si j'arrête, c'est vraiment à bout de force (ou presque) et j'ai plus vraiment envie d'en entendre parler, sinon mon seul argument sera, c'est de la merde ! #jeanpierrecoffe


      Mazette ! Merci pour ce long commentaire, ça fait tout chaud au petit coeur d'avoir des retours pareils (et surtout, de cette qualité !) Et comme on est grosso merdo du même avis, j'ai presque envie de te demander en mariage :p

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    2. Oui j'ai été très inspirée sur ce coup-là ! Et merci pour la presque demande en mariage, Mimine se voit très bien en Madame Brocoli-Petit Monstre (je garde mon patronyme, j'te préviens xD).

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    3. ça me va parfaitement ! Surtout que ce mix de noms est absolument délicieux xD

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  6. Pourquoi se poser tant de questions ? J'aime lire, j'aime parler de mes lectures sur mon petit navire, que je les ai aimés ou pas (j'abonne rarement une lecture). Je sais que je lis beaucoup moins que la plupart des blogueurs, mais je ne vois pas où est le problème. A chacun ses rythmes de lectures, nous n'avons pas non plus tous le même temps de libre pour le faire, et si j'aime passer tout mon temps de libre à lire, je ne vois en quoi ça dérange les gens, je n'ai jamais été doué pour les relations sociales de toute façon mdr

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    1. Hihihihi je crois qu'on aime bien se prendre la tête en fait ! Ya pas de problème de lire moins en fait, c'est pas un concours et au final, tout le monde finit par se sentir coupable (certains parce qu'ils ne pensent pas lire "assez" et d'autres, parce qu'ils lisent "trop"), c'est sans fin !

      Et moi non plus, je suis pas douée, et ça m'arrange plutôt bien du coup xD

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  7. Je réagis aussi sur la vraie/fausse littérature. Mon chéri méprise complètement, mais sans offense bien sûr (lol), les littérature de l'imaginaire. (Mon genre préféré of course) Pour lui la littérature est sensée nous apprendre quelque chose. Lui considère donc que la vraie littérature c'est: les classiques (français ou étrangers), la litté historique, les essais, les romans inspirés d'histoires vraies... Alors que la litté de l'imaginaire invente tout et ne nous "instruit" pas. Franchement, je me suis prise la tête avec lui pour maintenir que la litté SFFF n'avait pas moins de valeur qu'un Zola par exemple. Après chacun peut chercher ce qu'il veut dans la lecture: l'évasion (pour moi), l'enseignement/l'instruction (pour lui)...mais je ne pouvais pas le laisser dire que la litté SFFF était "inférieure" à la litté-liée-au-réel. Pfff...

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    1. HAHAHAHA dis toi que ça pourrait être pire, mon ex dénigrait TOUTES formes de littératures (ce qui explique pourquoi c'est mon ex ^^) sous pretexte que ça n'apporte rien par rapport à la science (Nan mais allo). Et vraiment, je ne pense pas que la SFF n'apporte rien à son lecteur (mais crotte, je ne trouve pas d'exemples concrets), parce que sinon, on peut dire la même chose de tous les classiques qui parlent d'amour par exemple, est-ce qu'on penserait qu'ils apportent vraiment quelque chose, s'ils n'avaient pas cette étiquette ? Pas sûr...

      Ton "PFF" est un bon résumé xD

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    2. Y a déjà la SF (et l'anticipation) qui est une littérature ultra importante, Asimov, P. K. Dick, etc... pour nos sociétés, la critique qu'on en fait et montrer ce qu'il ne va pas. Ensuite la Fantasy pour certains romans du genre, y a le rapport que l'on a avec l'Histoire qui est intéressant : l'époque médiévale que les Robin Hobb et les G.R.R. Martin (GoT qui est une réécriture en gros de la Guerre des Roses) pourraient être affiliés...

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    3. C'est clair que dire qu'Asimov (et co), ce n'est pas de la "vraie" litt, c'est gonflé (même si c'est pas ma came...) Et tout à fait d'accord, la fantasy, rapport avec l'histoire, souvent le passé, la SF, notre rapport à l'avenir, à ce qu'on imagine de notre futur, c'est passionnant (y a de quoi faire une thèse, là)

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  8. Un article bien sympathique ! Je me reconnais beaucoup dans tes réponses. :)

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    1. C'est rassurant de constater qu'on pense tous plus ou moins la même chose ! Vive la blogosphère :D

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  9. Je suis d'accord avec toi sur quasiment tout ! Ne parlons même pas du risible vraie vs fausse littérature... À chaque fois qu'on me branche (souvent sur les HP ou À la croisée des mondes qui sont toujours bien exposés dans mes bibliothèques), je rappelle que Tolkien écrivait beaucoup à destination des enfants et que j'ai pourtant jolies réussi à finir un de ses bouquins alors que je mange du Zola au petit-dej sans problème...
    Et tu me rassures, je croyais que je devenais plus exigeante juste parce que je vieillissais. Mais je préfère t'a version, donc je la valide.

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    1. La vache, pareil pour Tolkien, jamais réussi à terminer le premier tome du SdesA, c'est d'ailleurs un grand drame dans ma vie...
      De toute façon, pour moi, l'âge n'existe pas. Par contre, l'expérience, oui :D

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    2. C'est fou à dire mais je ne connais personne dans mon entourage qui a réussi à finir la trilogie. Moi-même j'ai du abandonné au milieu du 2nd tome et j'ai pas tout pâné de ce que j'avais lu avant. Mystère et boule de gum.

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    3. Le pire, c'est que j'ai essayé 2 ou 3 fois, en allant un chouia plus loin à chaque lecture pour le reposer ensuite, épuisée, mais avec la ferme intention d'y revenir (ce qui ne faut jamais le cas xD)

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  10. Mais oui je suis plus que d'accord avec toi quand tu dis qu'écrire des chroniques de livre ça aide à s'apercevoir et à conscientiser nos sentiments ressentis lors de la lecture !
    J'ai adoré lire ces questions et ce que tu apportes comme réflexion, c'est vrai que beaucoup jugent et mettent une hiérarchie spécifique à la littérature, comme s'il y en avait pas assez déjà dans notre société de hiérarchie. Et je pense que chaque lecture apporte que ce soit bon ou mauvais, je suis persuadée que le mauvais, les sentiments de peur, de dégoûts etc apportent plus et aident à réfléchir sur soi que les romans feel good par exemple. Je parle pour moi mais j'ai plutôt tendance à ouvrir un livre à thématique glauques et malsaines que des romans joyeux.

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    1. Entièrement d'accord ! C'est lorsque l'on se met en danger (ou que l'on lit qqchose sur le danger) qu'on apprend le plus sur soi (et sur la nature humaine d'ailleurs). J'ai aussi tendance à me tourner vers des livres plutôt glauques (grande fan de Stephen King !) mais j'essaye toujours d'équilibrer avec d'autres genres, histoire de ne pas me coller le bourdon à long terme (l'humanité ne mérite paaaassss de viiiivreeee) (enfin bref, tu vois, le genre ^^) Merci pour ton commentaire !!

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    2. Je fais comme toi, même si mes passions se rejoignent quand les histoires sont de plus en plus morbides, il n'y a rien de tel pour m'inspirer. Mais j'aime aussi quand les histoires sont poétiques, douces, pleines d'espoir. Parce que hein il n'y a pas de noir et de blanc, le monde est fait de nuance de gris (voilà pour le cliché).

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    3. En fait, je suis totalement comme toi et ça dépend aussi de mon état d'esprit au moment de choisir ma prochaine lecture. Et parfois (souvent même ^^), les clichés ont raison xD !

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